Art Basel : Miami vibre au rythme du monde de l'art jusqu'à dimanche
"L'un des aspects surprenants de notre foire, c'est sa nature globale", a assuré Noah Horowitz, directeur d'Art Basel pour les Amériques, lors d'une conférence de presse. "Des collectionneurs venant de 110 pays sont attendus, l'année dernière ils venaient de 100 pays".
Le choix d'installer l'édition locale de la foire internationale à Miami, ville "à la charnière" entre Amériques du Nord et du Sud, joue un rôle clé dans son succès, a indiqué à l'AFP le directeur général d'Art Basel, Marc Spiegler. "D'un côté, l'Amérique du Nord a été le premier marché de l'art depuis la Seconde Guerre mondiale. De l'autre, l'Amérique latine est un marché au potentiel énorme", a-t-il poursuivi.
Créé à Bâle, en Suisse, en 1970, Art Basel a essaimé : à Miami Beach en 2002 puis à Hong Kong, pour une autre édition locale depuis 2013.
Réunissant des oeuvres d'un millier d'artistes, proposées par 267 galeries de 32 pays, elle se tient jusqu'à dimanche à Miami Beach. Ses organisateurs espèrent battre le record de fréquentation de l'an dernier (75.000 visiteurs).
"J'ai de grandes attentes, je participe à sept foires d'art par an et celle-ci est l'une de mes plus importantes", a confié Christophe Van de Weghe, propriétaire d'une galerie new-yorkaise du même nom. "Des collectionneurs fortunés y viennent du monde entier", poursuit le galeriste, venu à Art Basel pour essayer de vendre notamment les tableaux "Man in Blue IV" de Francis Bacon proposé à 15 millions de dollars, et "Buste au Chapeau" de Pablo Picasso pour 10,5 millions.
Faisant se côtoyer des artistes bien établis et des artistes émergents du monde entier, sur plusieurs supports -peintures, sculptures, photographies, installations-, l'étendue de l'offre d'Art Basel Miami attire un public varié. En plus d'Art Basel, des dizaines d'autres salons ont ouvert dans la ville de Floride, comme Art Miami, dans la zone branchée de Wynwood, qui fête ses 25 ans, ou Pinta, centrée sur l'art latino-américain.
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