À Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme), fin 2023, il ne devra plus rien rester des 320 mètres de béton de la "muraille de Chine". L’immense immeuble en cours de déconstruction, dimanche 18 septembre, est devenue une galerie d’art le temps d’un week-end. L’installation de huit étages a été réalisé par un artiste littéralement habité par le lieu. "Quand je suis arrivé ici et que ce n’était pas encore cassé de partout, c’est sûr que j’ai été profondément ému (...) On sent l’âme de ce qui a vécu ici", avoue Olivier Agid, artiste.Les anciens habitants viennent dire adieu à la murailleL’artiste a installé son QG dans l’ancien appartement d’un visiteur. Au détour d’un ancien appartement se trouve Madeleine à la recherche d’un caillou en souvenir. Elle est venue rendre une dernière visite à la muraille avec celles qui furent ces voisines. "Il fallait le faire", dit Madeleine en repensant à cette journée. Bientôt, quelques petits immeubles et un grand parc métropolitain de 5 hectares seront aménagés à la place de la muraille.