Albert Uderzo et sa fille mettent fin à leurs batailles judiciaires
Le dessinateur d'Astérix a annoncé vendredi qu'il s'était réconcilié avec sa fille.
Ils se sont réconciliés. Après des années de guerre ouverte, le dessinateur d'Astérix, Albert Uderzo, et sa fille Sylvie ont annoncé, vendredi 26 septembre, la fin des différentes batailles judiciaires qui les opposent. "Les époux Uderzo et leur fille sont à nouveau réunis et résolus à faire table rase réciproquement des griefs soulevés de part et d'autre. Ils souhaitent désormais profiter pleinement de leur bonheur retrouvé", déclarent-ils dans un communiqué commun.
Le père et sa fille se désistent "de toute plainte, instance ou action en cours relatives aux contentieux qui les opposaient", précise le texte. Cette déclaration intervient alors que la cour d'appel de Versailles (Yvelines) a estimé vendredi, dans un arrêt rendu à huis clos, que le dessinateur n'était pas victime d'abus de faiblesse, contrairement à ce que soutenait jusque-là sa fille.
Un conflit familial et financier
Ce conflit autour de la BD française la plus vendue (352 millions d'albums) durait depuis 2007. Cette année-là, Sylvie et son époux, Bernard de Choisy, sont remerciés par les éditions Albert René, en charge des albums d'Astérix conçus après le décès de René Goscinny en 1977.
L'année suivante, la société est cédée à Hachette Livre. Mais la jeune femme s'oppose à la transaction, ne comprenant pas que son père autorise l'éditeur du groupe Lagardère à poursuivre les très rentables aventures du Gaulois après sa mort. En 2011, elle cède finalement ses parts à Hachette pour environ 13 millions d'euros, mais dépose plainte contre X, un mois plus tard, pour abus de faiblesse au préjudice de ses parents. Une plainte qui n'a donc pas abouti.
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