A trois on y va
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SYNOPSIS
Charlotte et Micha sont jeunes et amoureux. Ils viennent de s’acheter une maison près de Lille pour y filer le parfait amour. Mais depuis quelques mois, Charlotte trompe Micha avec Mélodie… Sans rien soupçonner, se sentant toutefois un peu délaissé, Micha trompe Charlotte à son tour… mais avec Mélodie aussi ! Pour Mélodie, c’est le vertige. Complice du secret de chacun. Amoureuse des deux en même temps…
© Wild Bunch Distribution
Jérôme Bonnell à propos de son film :
« L’idée de ce film sommeillait dans ma tête depuis une dizaine d’années. Un couple qui se tromperait avec la même personne, sans le savoir. […] Ce qui me touchait le plus en construisant le scénario, était l’idée que deux personnes (Mélodie et Micha) en aiment tellement une troisième (Charlotte), qu’elles finiraient par tomber amoureuses l’une de l’autre, téléguidées par leur inconscient, parce qu’il y aurait un dépit partagé si fort, une empathie si réciproque, que cette identification à l’autre se transformerait en amour pur et simple. »
« Le film emprunte autant au vaudeville d’un côté – les quiproquos et les portes qui claquent – qu’à Marivaux de l’autre, où règne l’ambiguïté de la vérité des sentiments. D’ailleurs, le premier plan du film est une porte qui s’ouvre. Puis le mensonge est là, tout de suite. J’adore les personnages qui mentent au cinéma, c’est comme si je filmais un acteur qui joue un acteur – comme Emmanuelle Devos dans Le Temps de l’aventure. »
« Dans ma position de réalisateur, c’est à elle (Mélodie ndlr) que je m’identifie de façon la plus immédiate, je me sens très complice de son « trac » d’avocate, écho même de l’émotivité qu’elle surmonte constamment dans son histoire secrète avec Charlotte ou Micha. Et puis un tribunal ressemble toujours à un théâtre.»
« J’espère avant tout cette histoire aussi universelle qu’intemporelle. Mais si ce film a des allures générationnelles, c’est une coïncidence qui me plait. […] Mes personnages s’aiment sans se poser d’autres questions. Sans être désignés hétéro, homo ou bi. Les étiquettes viennent souvent des autres. Mais rien que cela, sans aucun doute, représente un sujet en soi. »
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