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Lille enterre la "Zombie Walk"

Les organisateurs de cette marche, qui devait rassembler des personnes grimées en morts-vivants, n'ont pas obtenu l'autorisation de la municipalité. L'apparition de clowns agressifs fait partie des raisons invoquées pour interdire la manifestation.

Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
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Déguisées en zombies, des personnes participent à une "Zombie Walk", le 26 octobre 2013 à Lille (Nord). (PHILIPPE HUGUEN / AFP)

C'est mort pour les zombies. La municipalité de Lille n'a pas délivré d'autorisation à la "Zombie Walk", rapporte La Voix du Nord (article payant), lundi 27 octobre. Cette marche, qui devait rassembler des milliers de personnes grimées en morts-vivants le 1er novembre dans les rues de la ville, n'aura donc pas lieu.

Les organisateurs de l'événement ont annoncé la "triste nouvelle" vendredi sur la page Facebook de leur manifestation. Ils regrettent de n'avoir "pas d'autorisation pour la marche dans les rues de Lille". La faute, expliquent-ils, au "contexte international récent". Et de lister le renforcement du plan Vigipirate, la récente fusillade à Ottawa, au Canada, et la multiplication des actions de clowns agressifs en France.

"Ce n’est pas l’image qu’on veut pour la ville"

Du côté des élus, on avance surtout que la "Zombie Walk" donne une mauvaise image à la ville. Contacté par La Voix du Nord, Jacques Richir, adjoint MoDem de la maire, Martine Aubry, reconnaît que "le 1er novembre, un samedi, il y aura un monde fou, ce n’est pas l’image qu’on veut pour la ville". Car la "Zombie Walk" lilloise a pris de l'ampleur. Lancée en 2009 avec 300 participants, elle avait réuni 5 000 zombies en 2013, relève Le Huffington Post

"Zombie Walk" contre tas de moules et grande braderie

Le 1er novembre, les amateurs de zombies seront donc cantonnés à la gare Saint-Sauveur, dans un "village zombie". Les organisateurs invitent leurs fans à faire connaître leur mécontentement sur les réseaux sociaux avec le mot-clé "#zombiewalklille". Leur appel semble avoir été entendu. Sur Twitter, certains s'indignent. D'autres proposent de contourner l'interdiction et suggèrent d'envoyer des films d'horreur aux élus pour les dérider. Une pétition a même été mise en ligne.

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