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Cuisine : nouvelle pâtisserie

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Article rédigé par franceinfo
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Une nouvelle génération de pâtissiers a décidé d'ouvrir des boutiques ultra spécialisées. Un seul produit, un dessert, décliné à l'infini. Le chou, l'éclair, un merveilleux. C'est leur recette du succès.

Voyage dans un monde où la gourmandise n'est pas un péché, mais une vertu : au rayon prêt-à-croquer, les éclairs, les choux à la crème et autres cupcakes sont des stars.

Du bonheur, sous forme d'éclairs.

On ne sait pas lequel choisir.

C'est très sophistiqué et c'est bon.

Au sous-sol, le labo du chef pâtissier Christophe Adam. C'est ici que ce génie de l'éclair crée et maquille ses modèles.

On a remplacé le glaçage par de la pâte d'amande pour un côté glossy.

De la haute couture, car la palette de recettes et de glaçages est immense, et c'est ça la clé du succès.

Il faut que ce soit très bon, mais quand on est une maison de luxe, on doit faire très beau : les deux sont en équilibre. Il faut avoir les yeux qui brillent en rentrant dans cette boutique.

Près de 2.000 éclairs vendus chaque week-end, à 5 euros en moyenne. Les clients viennent du monde entier.

En Californie, quelqu'un me les a recommandés pour mon voyage à Paris.

Inspirée des chocolatiers et des glaciers, la mono-pâtisserie essaime en s'appuyant sur de grands classiques, comme le choux, et Lauren Koumetz lui a redonné un vrai coup de jeune. Pour 1,85 euro pièce, 9 recettes traditionnelles chaque jour. Fraîcheur, subtilité des parfums, ces bijoux dans un écrin partent comme des petits pains.

Ça réveille en nous des souvenirs d'enfance. C'est un produit très ancien qui avait été mis de côté. J'avais envie de le dépoussiérer et d'en faire quelque chose de moderne. On m'a toujours dit que c'était une idée complètement folle.

Autre idée folle, remettre au goût du jour les cupcakes, ces petits gâteaux traditionnels américains venant des années 50. Faciles à fabriquer, même à la maison, mais ici, ces pâtisserie deviennent de petites oeuvres d'art à 3,50 euros pièce.

On est dans la personnalisation, donc on en imagine pour des fêtes, des anniversaires, des naissances. C'est infini, dans la recette et le décor. C'est assez nouveau.

C'est nouveau, mais cela va-t-il durer ? Si les mono-pâtisseries sont dans l'air du temps, leurs concepteurs n'ont qu'une crainte, l'effet de mode qui pourrait les voir disparaître, aussi vite qu'elles sont apparues.

Notre invité ce soir. Il cherche toujours le motjuste, la bonne note.

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