Crash MH17 : pression sur la Russie
Le crash du Boeing de la Malaysia dans l'est de l'Ukraine, la pression s'accentue ce matin sur la Russie, déjà pointée du doigt par le président Obama. Désormais, c'est la presse américaine qui relaye des éléments que détiendraient les services de renseignements du pays.
L'avion s'est écrasé en zone de guerre, sous le contrôle des pro-russes, totalement maîtres des lieux. Ici, seule la télévision russe travaille librement. Voici le témoignage qu'elle a recueilli, un habitant présenté comme témoin direct du crash.
L'avion vrillait en même temps qu'il tombait, les ailes se sont détachées puis l'avion a heurté le sol avant d'exploser, les flammes montaient très haut.
Pendant ce temps, de leur côté, les autorités de Kiev réitèrent leurs accusations contre les séparatistes.
Il faut regarder le contexte dans lequel les événements ont eu lieu, deux avions militaires ukrainiens avaient été abattus les jours précédents et il y a même eu des bombardements en provenance du territoire russe.
Les autorités ukrainiennes étayent leurs accusations. Selon leur version, les missiles qui auraient abattu le Boeing 777 ont été volés à l'armée ukrainienne le 26 juin dernier, sur cette base militaire de Donetsk alors attaquée par les rebelles. Les services de renseignements ukrainiens affirment même que ces missiles ont été aperçus le 17 juillet, jour du crash, dans deux localités voisines de celle où l'avion a été abattu. Le 18 juillet, le lendemain, ce camion avec deux missiles en moins aurait été filmé ici, à 5 km de la frontière russe. Quittait-il le territoire ukrainien? Dans cette guerre de propagande, l'information est impossible a vérifier.
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