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Coupes de buget dans l'armée : des sous-traitants inquiets

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Article rédigé par franceinfo
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Pour 2015, F. Hollande rendra ses arbitrages.

Ces éventuelles coupes dans le budget de l'armée n'inquiètent pas uniquement l'état-major, mais aussi les industriels et les sous-traitants.

Un concentré de technologie censé résister à toute attaque terrestre. Prix de ce véhicule blindé: des centaines de milliers d'euros.

Avec une mine de 10 kg, les opérateurs sur ce siège, malgré les déformations, sont protégés.

Cette entreprise en produit près de 200 par an, son premier client est l'armée française. Mais ses commandes diminuent et le chef d'entreprise s'inquiète. Le secteur est à un point.

La rupture, c'est l'abandon d'une technologie, la fermeture d'une PME innovante, la dépendance sur un pays étranger.

Toute une industrie a le tournis. Gros groupes ou petites sociétés. Cette PME produit des simulateurs de tir, pour entraîner les soldats au maniement des tourelles de char. Pour développer ces programmes, la PME a des subventions de l'armée. Sans aide, pas d'innovation et des postes menacés.

Sur les 80 emplois créés depuis la création en 2008, on risque d'en perdre beaucoup, car 90 % de notre chiffre d'affaires est lié à la défense. Si la défense tousse, les grands groupes s'enrhument, les PME meurent.

Des industriels ont calculé à grande échelle.

Pour l'industrie de défense, 20 milliards, c'est 6 à 10.000 emplois directs impactés. Si on réduit de 1 milliard, on perd 6 à 10.000 emplois en France.

Les patrons espèrent que François Hollande renoncera à diminuer le budget de la Défense.

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