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Argentine-France : contrôler le duo Messi-Alvarez, l'influence de Griezmann... Les clés de la finale de la Coupe du monde 2022

Alors que chacune des deux équipes compte l'un des meilleurs buteurs du Mondial dans ses rangs, avec Kylian Mbappé et Lionel Messi (5 buts), la France et l'Argentine s'affrontent en finale de la compétition, dimanche à 16 heures.
Article rédigé par Hortense Leblanc, franceinfo: sport
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 4min
Antoine Griezmann et Lionel Messi lors de la Coupe du monde 2022 de football au Qatar. (Ayman Aref - NurPhoto via AFP / Jean Catuffe - DPPI via AFP)

Dimanche 18 décembre, en fin de journée, la France ou l'Argentine comptera une troisième étoile sur son maillot. Si Didier Deschamps ne devrait pas changer son système de jeu, les Bleus seront opposés à une équipe beaucoup plus évolutive, qui a changé plusieurs fois de système tactique durant la compétition. Pour autant, en attaque, Lionel Messi et Julian Alvarez devraient être alignés, et la manière de défendre sur ces deux joueurs sera l'une des clés de la rencontre.

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Contenir le duo Messi-Alvarez

A eux deux, Lionel Messi et Julian Alvarez ont inscrit 9 des 12 buts argentins dans cette Coupe du monde. Alors que Lautaro Martinez avait débuté les deux premiers matchs de la phase de groupes, Julian Alvarez s’est imposé aux yeux de Lionel Scaloni, qui le titularise à chaque rencontre depuis celle contre la Pologne. Constamment en mouvement, le jeune joueur de 22 ans apporte de la profondeur, comme il l’a montré contre la Croatie, et attire les défenseurs adverses, ce qui laisse plus d’espaces à Messi. Les Bleus devront donc se montrer vigilants sur le marquage, ce qui leur a parfois fait défaut dans ce Mondial, et sur leur alignement défensif.

Leo Messi représente le danger numéro 1 pour l’équipe de France, et les Bleus semblaient déjà l’avoir en tête en évoquant les qualités du septuple Ballon d’Or dès la fin de leur demi-finale. En 2018, Blaise Matuidi et N’Golo Kanté avaient bien muselé l’Argentin et les Tricolores avaient réussi à bloquer les passes en sa direction. Sur le côté gauche, où Messi évoluera notamment face à Theo Hernandez, un retour d’Adrien Rabiot et un léger travail défensif de Kylian Mbappé ne seraient pas de trop, alors que la pépite française n’a pas participé aux tâches défensives contre le Maroc en demi-finale, et que les Bleus se sont parfois retrouvés en difficulté sur ce côté.

Un Griezmann toujours aussi influent

Et si le Antoine Griezmann de 2022 était une réincarnation du N’Golo Kanté de 2018 ? Depuis le début de la compétition, le joueur de l’Atlético de Madrid se démultiplie sur le terrain, aidant tantôt défensivement, tantôt offensivement. Griezmann rayonne dans un rôle un peu plus reculé qu’à l’accoutumée et est souvent présent dans la surface française pour donner un coup de main à ses défenseurs, mais il est aussi le joueur qui a délivré le plus de dernières passes avant un tir à la Coupe du monde 2022 (21).

"Je me sens très bien physiquement, je prépare cette Coupe du monde depuis juin pendant mes vacances, le travail paye, je suis en pleine confiance, au service de l’équipe, expliquait-il sur TF1 après la demi-finale. Peu importe où je vais jouer sur le terrain, je vais faire ce que je dois faire, en jouant simple, fluide, une ou deux touches, et en revenant défendre quand il le faut. J’essaye de regarder ce dont a besoin l’équipe, où je peux faire mal, pour servir le collectif." Les Bleus auront de nouveau besoin de sa générosité, de ses nombreux efforts et de sa justesse technique en finale.

Ne pas tomber dans la nervosité

Les Argentins peuvent avoir le sang chaud. Ils l’ont montré notamment lors du quart de finale contre les Pays-Bas, remporté aux tirs au but. Dans un festival d’interventions dangereuses et de vilains gestes, ils ont écopé de huit cartons jaunes face aux Oranje, 12 sur l’ensemble de la compétition. Avec leurs cinq cartons jaunes, les Bleus passent pour des enfants de chœur. Si le match reste longtemps indécis, ils devront résister aux potentielles provocations des joueurs argentins, portés par un public bouillant, et qui auront la pression pour décrocher une troisième étoile attendue depuis 1986.

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