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Espagne : les championnes du monde de football posent un ultimatum à Luis Rubiales

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Président de la Fédération espagnole de football, Luis Rubiales refuse de démissionner après un baiser forcé à la joueuse Jennifer Hermoso, à la suite du titre mondial décroché en Australie. Les joueuses, elles, ont décidé de ne plus jouer si rien ne bouge.
Espagne : les championnes du monde de football posent un ultimatum à Luis Rubiales Président de la Fédération espagnole de football, Luis Rubiales refuse de démissionner après un baiser forcé à la joueuse Jennifer Hermoso, à la suite du titre mondial décroché en Australie. Les joueuses, elles, ont décidé de ne plus jouer si rien ne bouge. (franceinfo)
Article rédigé par franceinfo - A. Romano, M. Moreau
France Télévisions
Président de la Fédération espagnole de football, Luis Rubiales refuse de démissionner après un baiser forcé à la joueuse Jennifer Hermoso, à la suite du titre mondial décroché en Australie. Les joueuses, elles, ont décidé de ne plus jouer si rien ne bouge.

Les 23 championnes du monde ne joueront plus en équipe nationale. "Après tout ce qui est arrivé lors de la remise des médailles du Mondial féminin, toutes les joueuses signataires du présent texte n’honoreront pas une prochaine convocation si les dirigeants actuels sont maintenus", ont-elles indiqué dans un communiqué. Ce dernier fait suite à la déclaration très combative du président de la Fédération espagnole de football, Luis Rubiales.

"Je ne vais pas démissionner"

"Pensez-vous que je vais démissionner ? Je vais vous dire une petite chose : je ne vais pas démissionner", a confié Luis Rubiales, qui est sur un siège éjectable depuis dimanche dernier pour un geste. Sur une vidéo, on le voit embrasser de force l’attaquante, tout juste championne du monde, Jennifer Hermoso. La joueuse réagit ensuite dans les vestiaires, où elle se filme en direct sur Instagram : "Cela ne m’a pas plu". La polémique enfle alors très vite en Espagne et dans le monde. Accusé de sexisme, Luis Rubiales s’excuse du bout des lèvres le lendemain. Des excuses jugées insuffisantes au sommet de l’État.

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