Corée du Sud : visite du pape François

Unis des Yézidis, réfugiés dans les montagnes Sinjar, est peu probable. Une mission envoyée sur le terrain fait savoir que "la situation n'est pas aussi grave que prévu". Les Américains estiment que les populations déplacées ne sont pas aussi nombreuses que ce qu'ils craignaient. Elles sont tout de même entre 20 000 et 30 000 sans nourriture, sans eau et sans abris. Le pape François s'est dit effaré et incrédule face aux violences en Irak. Depuis son avion qui l'emmène en Corée du Sud, pour une visite de 5 jours, il n'est pas allé aussi loin que Mgr Podvin qui réclamait hier l'usage de la force. Mais il s'est tout de même exprimé sur le sujet.

Quand François se pose à Séoul, il est accueilli au son de 20 coups de canon. C'est le protocole en Corée du Sud. Le bruit des armes au pays du Matin calme, comme un rappel de l'offensive qui se produit à plusieurs milliers de kilomètres et qui préoccupe le Vatican, les djihadistes en Irak. Juste avant de s'envoler, le pape a écrit à l'ONU pour les appeler à intervenir pour sauver les chrétiens. Il ne s'est pas risqué à demander une intervention militaire.

Transmettez ce message de paix. N'oubliez pas ces paroles de paix parce que ce qui se passe en ce moment est très moche.

En Corée, pays futuriste, François est venu pour rencontrer les 5 millions de catholiques, la 3e religion du pays après le bouddhisme et le protestantisme. Mais ce culte progresse à grands pas, année après année, surtout depuis qu'il a été élu, avec des fidèles passionnés fascinés par sa personnalité.