Contrainte pénale : un projet en plusieurs points
Voilà ma maison. Pour moi, c'est la vraie liberté.
Une chambre sans barreaux aux fenêtres qu'il partage avec un autre détenu. Elle fait 20 mètres carrés, c'est le double de ce qu'il avaü avait en prison. Il voit cette maison comme une aubaine, ça lui donne envie de repartir sans retomber dans la délinquance.
J'avais besoin de cet endroit, car quand je suis sorti de prison, je n'avais pas de famille ni d'amis pouvant m'accueillir. C'est la première fois de ma vie, à 42 ans, où je me sens vraiment bien. Je sens que je peux rebondir, me concentrer sur ma vie et me rappeler que moi aussi, j'ai le droit d'être heureux.
Au réfectoire, des cuisinières préparent les plats pour la journée, chacun mange quand il le souhaite. Les détenus peuvent même prendre l'air dans le patio. Ceux qui sont ici ont mérité leur place. Karl a été dépendant à la drogue pendant 20 ans et condamné pour possession et trafic, mais la justice a estimé qu'il pouvait aller en maison de transition. A lui désormais de rendre cette confiance à la société.
Dans cet endroit, on mange très bien. Tout repose sur la confiance. Personne ne veut voler, contrairement à ce que les gens pourraient penser. Quand on est là, on veut être sur les bons rails.
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