Consommation : la folie du "drive"
La garantie d'une offre variée.
Caroline Thébaud est avec nous. La vogue du drive a gagné notre pays ? Caroline Thébaud : Oui, regardez, c'était le premier magasin drive en France, ouvert dans le Nord, il y a 13 ans. Aujourd'hui, on en compte plus de 2.700, plus que les hypermarchés ! Et il y a, en moyenne, deux ouvertures chaque jour. Toutes les grandes enseignes s'y sont mises pour récupérer des clients.
Sophie Le Saint : Pourquoi un tel essor.
Caroline Thébaud : La grande distribution profite du boom du commerce en ligne, et ouvrir un drive, c'est très rapide : 6 mois, contre 2 ans en moyenne pour un supermarché. Jusqu'à présent un permis de construire suffisait, pas besoin d'autorisation de surface commerciale. Cela devrait changer avec la loi Duflot sur l'immobilier, en ce moment en discussion au Parlement.
Sophie Le Saint : Est-ce que c'est vraiment moins cher qu'en magasin.
Caroline Thébaud : Selon le dernier relevé de l'UFC Que Choisir, à 90%, ce sont les mêmes prix qu'en magasin, avec des disparités selon la région. Les drives d'Ile-de-France sont les plus chers, ceux de Champagne-Ardennes les moins chers. On est moins tenté, car il y a moins de choix sur Internet qu'en rayon, mais on ne profite pas des promos du magasin. Or aujourd'hui 20% des achats se font en promotion.
Sophie Le Saint : Merci Caroline.
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