Consommation : enquête sur le prix de la viande

Au total la société peut économiser jsuque 10% sur sa facture.

Le 13H s'intéresse à votre quotidien On va parler du prix de la viande. En cinq ans, il a progressé de 14% pour le boeuf. L'entrecôte devient un produit de luxe. On y reviendra avec Manuel Tissier qui a des chiffres éloquents. Pourtant, Iés éleveurs né sont pas mieux rémunérés. Ils ont le sentiment d'être étranglés.

Les Français sont des gourmets et ils aiment la viande de boeuf. Mais le tournedos dans le filet, jusqu'à 45 euros le kilo, l'entrecôte à près de 23 euros ou la côte de boeuf, c'est cher. Du coup, les consommateurs changent leurs habitudes.

J'en achète mais je regarde les promotions.

Ça a augmenté et pour la qualité, il faut aller chez le boucher du quartier et c'est plus cher.

Alors les éleveurs au tout début de la chaîne sont-ils responsables de l'augmentation du prix du boeuf? Pas du tout affirment-ils. Depuis six mois, ils vendent même leurs bêtes de moins en moins cher, parfois à perte.

On ne survivra pas a un prix de viande comme il est aujourd'hui. On est en train de foutre toute une filière en l'air.

Je suis en colère, on est deux exploitants et à notre âge, on devrait pouvoir vivre correctement, peut-être même payer un salarié pour nous soulager. Et c'est loin d'être le cas.

En moyenne, l'éleveur en 2013 vendait sa viande à 4,5 euros le kilo. Mais dans la grande distribution, le boeuf selon les morceaux coûte de 10 à 40 euros le kilo, soit de la ferme au supermarché un prix multiplié par six.

Il y a deux intermédiaires: les transformateurs dont la marge était extrêmement stable dans le temps. En revanche, le deuxième intermédiaire, c'est la grande distribution dont effectivement, la marge a augmenté depuis un an.

Voilà pourquoi éleveurs et grande distribution se retrouveront cet après-midi pour tenter de trouver un accord sur les prix.