Consommation : des signaux d'espoir
Non, il n'y a pas de vacances cette année.
La crise fait un heureux : ce magasin.
Est-ce vraiment le prix à payer pour le redressement ? Bonsoir François Lenglet. Derrière cette réalité éprouvante, il y a aussi des signaux d'espoir.
François Lenglet : C'est un signe d'anémie de la demande des ménages. Mais pour la première fois, l'Etat a moins subventionné la consommation. Contrairement à 2009, il n'y a pas eu de primes à la casse. Tant mieux, car ces primes sont de la dette, c'est-à-dire des impôts pour demain. Et elles ne font que retarder la baisse du marche, sans l'éviter. Enfin elles subventionnent surtout les petites voitures, fabriquées a l'étranger, ce qui n'aide en rien l'emploi en France. C'est de l'argent public jeté à la rivière. Depuis toujours, la France a subventionne ses consommateurs, au détriment de ses industriels. Peut-être ce chiffre négatif est.
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