Congés de mai : casse-tête en entreprise

Avec le 8 et l'Ascension, la semaine prochaine se réduit à 2 jours ouvrés! Pour certaines sociétés, c'est un vrai casse-tête de plannings et de commandes.

Des camions à l'arrêt et des salariés qui font les cent pas. Dans cette société de transport routier, avec les ponts de mai, l'activité est au point mort.

Il y a rien à faire. On attend, on attend.

Même constat dans les bureaux. D'habitude, les commandes s'enchaînent, mais ce n'est pas l'euphorie en ce moment.

Tu me tiens au courant? A toute. Ciao.

Les commandes comme celle-ci, c'est plutôt rare en ce moment.

A peine vingt clients ce jour-là. Pour le patron, les dix premiers jours de mai, c'est une perte de chiffre d'affaires de 140.000 euros. La moitié des dix salariés a été priée de faire le pont.

Dans les mois classiques, on a du mal a prendre nos vacances. On ne peut pas les prendre quand le boulot est à fond. Tout le monde en a profité pour épurer les vacances.

A Nice en revanche, les rotatives tournent à plein régime. Dans cette imprimerie de 35 salariés, pas question de prendre des congés.

Dans l'industrie, on ne peut pas se permettre d'arrêter la production. Des mois de mai avec de tels ponts, ce n'est pas possible de s'arrêter.

Ici, les employés ne font pas le pont, et, en échange, ils récupèrent leurs journées travaillées en longs week-ends, aux mois de juin ou juillet.

Il y a le festival de Çannes qui approche. On est oblige de travailler le samedi et le dimanche. Selon l'Insee, les jours fériés représenteront cette année en France un manque à gagner de 2 milliards d'euros pour l'économie.