Cet article date de plus d'onze ans.

Cinéma : "Zulu", polar dans l'Afrique du Sud d'aujourd'hui

Publié
vidéo : 20min
Ce replay n'est plus disponible.
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions

Sortie en salle mercredi du nouveau film de Jérôme Salle. "Zulu", avec les acteurs américains Forest Whitaker et Orlando Bloom. Un polar violent qui nous plonge dans l'Afrique du Sud d'aujourd'hui, encore tourmentée par l'Apartheid.

La ville de Cape Town en Afrique du Sud, avec ses bidonvilles, ses plages aux villas luxueuses, et le fantôme de l'apartheid. Deux policiers amis, un Noir, ex enfant martyrisé, et un Blanc, en pleine déchéance, traquent le meurtrier d'une adolescente. Une enquête qui les confrontent à leurs propres démons.

Je cherche quelqu'un. Un certain Stan.

Ça ne me dit rien du tout.

Et elle, vous la connaissez.

Mon personnage est a l'image de ce pays, par endroit affaibli, encore hanté par l'apartheid, avec tous les sentiments qui vont avec, la frustration, la colère, quand vous êtes confrontés à vos souvenirs et que votre vie n'est pas celle dont vous rêviez.

S'il y a bien quelqu'un à cette table qui pourrait avoir des raisons de se venger, c'est Ali, et il a le courage et l'intelligence de pardonner.

"Si tu veux faire la paix avec ton ennemi, alors travaille avec lui, et il devient ton partenaire", a dit Mandela.

En Afrique du Sud, la vie n'a pas beaucoup de valeur malheureusement. C'est vrai, il y a de la violence. C'est décrit d'une façon réaliste.

Si le film est écrit, produit et réalisé par des Français, le casting et l'équipe de tournage sont à 90% sud-africains. Une année en immersion pour la préparation.

Je voulais pouvoir monter le film avec des Sud-Africains, et que les gens aient la sensation que c'était un film sud-africain. Pas comme quand Hollywood vient faire un film à Paris, et qu'on a la sensation que le film sonne faux. Ça le fout en l'air.

Le cinéaste a réussi: violent et captivant, ce thriller se veut aussi politique et social.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.