Cinéma : "Pas son genre" de Lucas Belvaux

Un intellectuel peut-il tomber amoureux d'une coiffeuse ? L'amour est-il plus fort que les barrières culturelles ou sociales ? C'est la trame du dernier film de Lucas Belveau, "Pas son genre" qui sort demain.

En amour, il m'arrive de penser que je n'ai rien vécu.

C'était un roman sentimental, il prend corps avec Loïc Corbery et Emilie Dequenne.

Que faites-vous dans la vie.

Je suis professeur de philosophie.

Et moi je suis coiffeuse.

Le film, une histoire d'amour improbable. Un prof de philo parisien muté à Arras peut-il tomber amoureux d'une coiffeuse.

Je sais pas ce que ça raconte mais c'est avec Jennifer Aniston.

Vous avez choisi le film car la comédienne s'appelle Jennifer.

Non, c'est une actrice que j'aime bien. Pas vous.

Franchement, je vois pas qui c'est.

C'est une belle histoire d'amour qui est nourrie par ses différences. Je préfère regarder le côté émouvant qui est de l'enrichissement.

On est peut-être optimiste mais je crois à la possibilité de cette histoire.

Les coeurs et les corps n'ont pas d'a priori.

Comment t'expliques qu'un homme qui sait tellement de choses ne sait plus rien dès qu'on parle de sentiments.

Lui, tout lui est donné dès la naissance. Elle, c'est le contraire, elle aura la vie qu'elle se fera. Elle décide de se faire la vie la plus belle possible quoi qu'il arrive.

Avec l'énergie d'Emilie Dequenne, on ne pouvait trouver mieux pour pulvériser les idées reçues.