Cet article date de plus de dix ans.

Cinéma : "Les trois frères, le retour"

Publié
vidéo : 40min
Ce replay n'est plus disponible.
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions

Le cinéma et nos invités. Ils étaient bien conscients que le pari était risqué, ils ont longtemps hésité! Mais mercredi prochain, les Inconnus reviennent ensemble dans "Les Trois frères, le retour", 18 ans après le premier opus qui avait rassemblé 7 millions de spectateurs. Avec nous Pascal Légitimus, Didier Bourdon et Bernard Campan, bonsoir. Alors, vous venez de vivre en quelque sorte un tour de France pour cette promotion. Cela ressemble presque à une vraie campagne électorale! Que vous ont raconté les Français.

B. Campan : Partout, c'est un message d'amour qu'on reçoit.

P. Légitimus : On arrive de Genève et de Lausanne.

D. Bourdon : On leur avait promis une petite dédicace, on n'est pas restés très longtemps là-bas pour pouvoir être avec vous ce soir. Ça va, le chalet? Voilà.

L. Delahousse : Les Français vous attendent toujours? Les deux générations, celle qui est nostalgique et la nouvelle.

D. Bourdon : Quand on était venus vous voir il y a presque 9 mois. Un chiffre bizarre, c'est une gestation! On était dans la créativité, maintenant on est dans la tension. On s'aperçoit qu'il y a énormément de jeunes dans les salles, cela fait plaisir. On nous dit qu'on nous aime, voilà.

P. Légitimus : C'est très familial.

Est-ce qu'on rit de la même façon 20 ans après? Le rire a-t-il changé? Votre écriture est-elle intemporelle? Ou elle doit s'adapter.

D. Bourdon : Vous savez, on dit souvent qu'on met en scène des abrutis. Il y en a toujours! Et on met en scène des choses un peu pérennes.

Qui vous fait rire aujourd'hui.

B. Campan : François Hollande.

D. Bourdon : Les Inconnus.

Revenons sur votre retour, mais également, découvrons ensemble "Les Trois frères, le retour", film très attendu qui sort mercredi sur les écrans. Voici l'histoire d'une équation à trois inconnues.

"Les Trois Frères" sont donc de retour, et ils s'entendent toujours aussi bien.

"Fais chier, bordel.

Ouh, les frères Latour.

Demi-frères.

Dans la salle, certains des spectateurs ont tout juste 18 ans, l'âge du premier film.

Déjà, merci à la jeunesse, il y a plein de jeunes dans les avant-premières, ça fait plaisir.

Toutes les générations pourtant attendaient ce jour de mai 2013 où, via Internet, le trio a annoncé le début du tournage. Dans le film, les trois frères se retrouvent à l'occasion de la mort de leur mère.

"C'est quoi, ça.

C'est chez moi.

Je préfère dormir n'importe où.

Tu y es!.

Et comme ils ont l'art d'attirer les ennuis, le film prend la tangente et le trio se lâche. On retrouve leur goût du déguisement et de la parodie, comme il y a 25 ans quand Les Inconnus flinguaient à tout-va dans leurs sketches.

"Je t'assure que cette personne m'a bien affirmé que tu étais noir.

Mais ne crois pas de tels ragots!.

"Nous n'avons pas à divulguer, c'est un problème personnel, cela ne nous regarde pas!.

"Vous pouvez m'accorder un prêt à 21%.

Oui.

Et m'endetter pendant 25 ans.

Vous me prenez vraiment pour un con.

Mais tu dis que le bonheur est irréductible, et je dis.

Bref, on retrouve dans le film le ton qui a fait leur succès.

On les a retrouvés comme avant, j'ai rigolé du début à la fin.

C'est un fou rire tout le long.

En fait, ça n'a pas du tout vieilli, Les Inconnus.

Et comme ils sont avec nous ce soir, nous avons enregistré pour eux des messages de fans.

Ça nous fait très plaisir de vous revoir tous les trois, ça faisait longtemps qu'on attendait ça.

Quand est-ce que vous remontez sur scène.

Ta gueule.

Je ne sais pas ce que je vais avok avoir comme réponse si je vous pose cette question! Vous avez voulu écrire ensemble un spectacle et c'est très vite devenu l'écriture de ce film.

B. Campan : On s'est dit qu'on allait déjà faire le film, le spectacle, on verra après. Cela reste ouvert.

Vous avez chacun retrouvé votre place.

P. Légitimus : On se connaît depuis 35 ans, c'est comme un tandem à trois. Dans l'équation, il y a un 4e Inconnu, c'est notre producteur. C'est lui qui a mis le feu aux poudres.

Vous êtes sortis épuisés de cette aventure.

P. Légitimus : C'est une bonne fatigue.

B. Campan : On est fatigués mais heureux.

Il y en a un.

Ilyenaunqui.

Il y en a un qui est plus angoissé queles que les autres, non.

P. Légitimus : On est tous les trois angoissés, mais Didier l'extériorise plus. Un des succès des Inconnus, c'est qu'on s'entend tous les trois comme les cinq doigts de la main.

300 millions de vue sur Internet. Cela va faire des jaloux.

P. Légitimus : 350! Tant pis pour les autres, on est ravis.

B. Campan : C'est grâce à Internet que les jeunes nous suivent encore.

Finalement, aucun regret de s'être reconstitués comme cela pour ce film? Vous n'avez pas attendu trop longtemps.

D. Bourdon : Dans les interviews, on nous demande pourquoi on a pris autant de temps. La providence nous a peut-être aidés. La jeune fille qui est formidable dans le film a 16 ans. Il y a 6 ou 7 ans, elle n'aurait pas existé.

P. Légitimus : C'est la belle maturation.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.