Cinéma : "La Belle et la Bête" avec Léa Seydoux et Vincent Cassel
Le cinéma français aime encore prendre des risques, la preuve avec la sortie mercredi de "La Belle et la Bête", avec Léa Seydoux et Vincent Cassel.
Pour sauver son père condamné à mort par la Bête car il lui a volé une rose, Belle, la plus jeune de ses filles, décide de se livrer à ce prince monstrueux. Ecrit en 1740, le conte est repris dans des décors somptueux, à la hauteur d'une histoire ancrée dans l'ADN de générations d'enfants.
"Ne pense même pas à t'échapper, la forêt se refermerait sur toi.
Encore aujourd'hui, ce sont des histoires qui me bouleversent et je dirais même qui ont participé, presque, à mon éducation.
Vous étiez une petite fille romantique.
Très romantique, oui. Enfant, j'avais parfois des moments de tristesse, je me plongeais dans ces contes et ça me protégeait.
Des dizaines d'adaptations restent dans les mémoires, avant tout celle de Cocteau, de 1946, avec Jean Marais et Josette Day.
Le public français s'attend a ce qu'on adapte à nouveau quelque chose que leurs parents ou leurs grands-parents ont pu voir. L'aspect patrimonial du film est absolument revendiqué. Pour moi, la Bête est à la fois pathétique, magnifique, effrayante.
Ce que va découvrir Belle, c'est un monstre dont le coeur est celui d'un homme meurtri, un prince frappé par une malédiction qu'elle va sauver par amour.
"Belle, si vous ne revenez pas, j'en mourrai." On croit qu'on est irrécupérable, c'est le cas de la Bête, eh bien tout d'un coup tout redevient possible, on a envie de vivre.
L'amour rédempteur, quoi de plus enthousiasmant, surtout quand il est magnifié par les effets spéciaux.
"Laissez-moi retourner auprès de lui, c'est mon seul souhait, mon seul désir.".
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