Chômage et jobs d'été
"Le retournement n'est pas là" a dit le ministre du Travail qui prédit toutefois une amélioration dans les mois qui viennent. En attendant beaucoup de chômeurs se tournent vers les emplois d'été. Avec le boom du tourisme, les opportunités sont plus nombreuses.
Sur la côte basque, Vincent. A Juan-les-Pins, Christine. Et dans le magasin d'à côté, Alissa. Tous trois contribuent au succès de l'industrie touristique française Ils sont saisonniers.
Alissa est très impliquée dans sa première saison comme hôtesse de vente. Le métier lui plaît, mais la précarité, c'est faute de mieux.
Le but, c'est de trouver un CDI. Si je ne trouve rien cet hiver, l'an prochain, ce sera a nouveau un contrat saisonnier.
Pour Christine, à Juan-les-Pins, le plus dur c'est l'après-saison. Surtout si elle n'a pas assez cotisé pour avoir des assedics, et que le travail se fait rare.
Les contrats saisonniers sont de 5 ou 6 mois. Après, il faut rechercher du travail. Les plus jeunes, j'imagine qu'ils vont en saison d'hiver. Ici c'est plus dur de trouver, surtout à Juan-les-Pins.
Vincent est barman et il a choisi son rythme. L'été, la plage. L'hiver, la Savoie. Mais la crise rend difficile de trouver du travail.
On n'est jamais sûr de retrouver pour la saison d'après. Revenir au même endroit, c'est une sécurité.
Un saisonnier gagne en moyenne 1.300 à 2.000 E nets par mois, plus une indemnité de congés payés de 10 % en fin de contrat. Puis les assedics ou le RSA leur permettront de tenir jusqu'au prochain contrat.
Les propositions du Medef sur la réforme des retraites : 43 ans de cotisation et un départ repoussé à 63 ans.
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