: Vidéo Dites bonjour à Pyrène, le premier robot bricoleur
Le CNRS a présenté, jeudi 9 février, son tout dernier robot. Il est capable de visser et de percer des trous.
Il ressemble presque au robot Chappie, du film de Neill Blomkamp. Celui-ci n'est pas si évolué, mais tout de même bien utile. Le CNRS a présenté, jeudi 9 février, son dernier robot à Toulouse. Nommé Pyrène, il s'agit du tout "premier" robot humanoïde au monde conçu pour se servir d'outils pour visser quelque chose ou percer des trous, selon son concepteur, le Laboratoire d'analyse et d'architecture des systèmes (LAAS) du CNRS.
La montée des marches est encore hésitante et des filins sont toujours accrochés à ses épaules pour retenir le robot, s'il vient à tomber. Pourtant, en dépit des apparences, Pyrène est le dernier cri des humanoïdes. "Avec la première génération de robots, on développait des capacités locomotrices : la marche et la coordination des mouvements, explique Philippe Souères, responsable du département robotique au LAAS de Toulouse. Cette nouvelle génération est capable non seulement de bouger, mais également d'agir sur son environnement et de produire des forces", ajoute-t-il.
Pour aider l'homme dans des tâches difficiles
L'avenir du nouveau-né semble donc tout tracé. "On commence à s'interroger, avec nos collègues chez Airbus, sur des applications", souligne Olivier Stasse, directeur de recherche dans l'équipe Gepetto, qui pilote le projet au sein du LAAS. Il affirme toutefois que les robots humanoïdes "n'ont pas vocation à remplacer la main-d'œuvre humaine". "Pyrène pourrait effectuer des tâches éprouvantes susceptibles de causer des troubles musculo-squelettiques chez l'homme", précise Olivier Stasse.
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