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Quatre raisons de ne surtout pas rater les Jeux paralympiques de Rio

Article rédigé par Marie-Violette Bernard
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 6min
Le porte-drapeau de la France aux Jeux paralympiques, Michaël Jeremiasz, pose à Paris, le 19 juillet 2016. (JACQUES DEMARTHON / AFP)

Plus de 4 000 athlètes participent aux Jeux paralympiques au Brésil, à partir du mercredi 7 septembre. Franceinfo vous dit pourquoi il ne faudra rien rater de ces épreuves.

Vous avez passé trois semaines sans dormir dans le seul but d'encourager Teddy Riner et les autres athlètes tricolores aux Jeux olympiques ? Vous aimeriez continuer à suivre les exploits des sportifs français ? Ça tombe bien, après des JO riches en larmes et en médailles tricolores, les Jeux paralympiques se déroulent du mercredi 7 au dimanche 18 septembre à Rio de Janeiro, au Brésil. Quelque 4 300 athlètes vont s'affronter pendant onze jours de compétition.

Sports méconnus, chances de médailles françaises, athlètes au parcours incroyable qu'il faudra suivre… Franceinfo vous donne cinq raisons de ne pas rater ces Jeux paralympiques.

Parce que vous pourrez découvrir de nouveaux sports

Les athlètes s'affronteront lors de 528 épreuves, dans 23 sports différents. Les spectateurs pourront découvrir le basket ou le tennis en fauteuil, ou encore le paratriathlon. Certains handisports sont encore plus surprenants, comme le notait Rue89 en 2012.

A commencer par la boccia, un sport d'origine gréco-romaine qui ressemble à la pétanque. Les athlètes, en fauteuil roulant, doivent envoyer une balle le plus près possible d'un gros cochonnet en cuir, explique Rue89.

Autre discipline à suivre avec attention, le goalball, dérivé du handball. Deux équipes de trois joueurs déficients visuels s'affrontent sur le terrain les yeux bandés, afin que tous soient à égalité. Chacun leur tour, ils doivent envoyer vers le but adverse une balle dans laquelle se trouvent des grelots. Les défenseurs de chaque équipe se jettent alors au sol pour tenter d'arrêter le ballon. Mieux vaut avoir une bonne oreille.

Parce que les athlètes ont des parcours remarquables

Tout comme aux Jeux olympiques, les athlètes vont réaliser de nombreux exploits sportifs. Mais leur parcours est souvent encore plus impressionnant. A 33 ans, Matt Stutzman pourrait bien être "le meilleur archer de tous les temps", selon le Huffington Post (en anglais). L'Américain, né sans bras, a appris à tirer à l'arc avec ses pieds. Une particularité qui ne l'a pas empêché de remporter la médaille d'argent aux Jeux paralympiques de Londres en 2012 et d'entrer dans le Guinness des records en 2015, pour avoir réalisé le plus long tir de précision (283,47 m).

Ibrahim Al Hussein fait, lui, partie de la première équipe de réfugiés des Jeux paralympiques avec le lanceur de disque iranien Shahrad Nasajpour. Le nageur de 27 ans a perdu une partie de sa jambe droite alors qu'il venait en aide à un ami blessé lors d'un bombardement en Syrie, en 2013, précise le site des JO. Il prendra le départ du 50 m et du 100 m nage libre à Rio.

Chez les Français, Théo Curin sera sans doute l'un des athlètes les plus suivis pendant ces onze jours de compétition. Le plus jeune membre de la délégation tricolore – 16 ans – a été amputé des avant-bras et des mollets à 6 ans, à cause d'une méningite foudroyante, relate 20 Minutes. Sur les conseils de Philippe Croizon, le quadruple amputé qui a traversé la Manche à la nage, les parents de Théo Curin l'ont mis très jeune à la natation. Le Français espère aujourd'hui monter sur le podium du 200 m nage libre à Rio.

Parce que les Français pourraient tout rafler

Et si la France remportait plus de médailles aux Jeux paralympiques qu'aux Jeux olympiques ? C'est en tout cas le défi qu'a lancé le porte-drapeau de la délégation tricolore, Michaël Jeremiasz, à ses coéquipiers. Le champion paralympique de tennis en fauteuil espère que les Bleus feront mieux qu'aux Jeux de Londres, où ils avaient décroché 45 médailles, dont huit en or. 

Si la délégation française sera moins importante cette année (126 athlètes, contre 154 en 2012), ses chances de médailles restent nombreuses. "Après la 16e place en 2012, nous visons le top 15 avec la 10e place en ligne de mire", assure Emmanuelle Assmann, présidente du Comité paralympique et sportif français, à francetv sport.

Parmi les Français à suivre à Rio, Marie-Amélie Le Fur est engagée sur le saut en longueur, le 100 m, le 200 m et le 400 m. Elle avait décroché deux médailles aux Jeux de Pékin, en 2008, et trois à Londres en 2012. Les nageurs Charles Rozoy (100 m papillon, médaillé d'or en 2012) et Élodie Lorandi (400 m nage libre, triple médaillée à Londres) viendront défendre leurs titres respectifs. Il faudra bien sûr également compter sur le porte-drapeau français, Michaël Jeremiasz. Le tennisman a déjà remporté quatre médailles paralympiques, dont l'or en double à Pékin.

Parce que vous pourrez tout suivre en direct (et c'est la première fois)

En 2012, plusieurs athlètes français avaient protesté contre le manque de couverture médiatique des Jeux paralympiques de Londres. Il sera plus facile de suivre les épreuves qui se dérouleront à Rio. France Télévisions a prévu plus de 100 heures de retransmission en direct sur France 4, dès 19 heures, et sur France 2, en deuxième partie de soirée. Les épreuves seront également diffusées en direct sur le site de francetv sport. Vous n'avez donc plus d'excuses pour ne pas encourager l'équipe de France paralympique !

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