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Chine : les Tibétains du Yunnan

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Article rédigé par franceinfo
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On compte plus de 100 immolations par le feu des moines tibétains en 4 ans. Ceci protester contre la tutelle de Pékin et la répression de la religion et de la culture tibétaines. Il est difficile d'approcher ces moines. Nous sommes allés dans une région du Tibet historique, le Yunnan.

Il est un signe qui ne trompe pas, dès qu'on voit des yaks, c'est qu'on est en terre tibétaine. pour être rattachée à la province chinoise du Yunnan en 1965. N'empêche, on s'y sent bien tibétain.

On vit ici depuis toujours, on est des tibétain du Yunnan, on est les mêmes que ceux du Tibet. Il y a aussi des petites différences de dialecte. comme dans les provinces voisines du Sichuan par exemple. Une centaine de personnes se sont transformées en torches vivantes. Ils protestaient contre la politique chinoise au Tibet. Tout le monde n'approuve pas ces immolations. Le DalaÏ-Lama, lui-même, semble embarrassé. il ne les encourage pas non plus. Même si on ne les approuve pas, on comprend leurs motivations. La plupart sont jeunes, des moines et des la' l'cs. La chape de plomb est lourde, on sait qu'il y a des mouchards. Bien rare sont ceux qui acceptent de parler.

Le problème c'est que nous n'avons pas assez de liberté. pour développer notre culture. Nous devons toujours subir celle des autres.

Ces écoliers nous confirment que leur enseignement est en chinois.

Oui le mandarin, il n'y a pas de tibétain, occasionellement seulement. les autorités locales ont construit une cité de l'éducation. On y enseigne aussi le tibétain et même le boudhisme pour les moines. Shangri-la est une ville sacrée. Ce monastère géant héberge 800 bonzes dans ces maisons. On ne les voit guère ces bonzes, ils se savent surveillés. Il sera bien difficile de trouver une image du Daläf-Lama.

Il y a des contrôles, ils ne nous laissent pas le vénérer. C'est interdit, je peux pas ici.

Pour peu qu'ils respectent les interdits, les moines sont chouchoutés : on ne lésine pas sur les dorures. On construit un nouveau monastère, cela suffit-il.

Les restrictions sont nos pratiques religieuses, les limites imposées aux moines, le fait de demander des permissions, c'est un problème.

Au pied d'un temple, les Chinois célèbrent a leur manière l'alliance du sabre et du goupillon. Pas sûr que les Tibétains apprécient.

Cette vague d'immolation plonge le gouvernement chinois dans l'embarras. Il ne sait pas trop comment appréhender cette affaire. Pour le moment, il se contente de répréssion, en bouclant notamment les secteurs concernes et en équipant les policiers d'extincteurs.

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