Changement ministériel : les départs
E.Lucet: Voilà pour les entrants et pour les changements au sein même de l'équipe gouvernementale. Mais il y a aussi des sortants. désormais vers Bruxelles. Mais l'absence la plus notable, c'est celle des Verts, symbolisée par le départ de C.Duflot qui a refusé de négocier jusqu'au bout avec M.Valls.
A priori, V.Peillon avait tout pour réussir. Les 60 000 embauches de professeurs promises par le président, et sa bonne connaissance du monde éducatif. Mais la réforme des rythmes scolaires le fait trébucher. Le passage a la semaine de 5 jours provoque des grèves. Mais il persiste et signe.
V.Peillon: Nous devons avancer. Seul l'intérêt des élèves et des enfants est notre intérêt principal.
Il est tête de liste dans le Sud-Est pour les élections européennes. L'autre poids lourd qui part, c'est P.Moscovici. A Bercy, son style l'empêche d'imprimer sa marque souffrant de sa comparaison avec A.Montebourg. P.Moscovici et sa petite phrase sur le ras-le-bol fiscal.
P.Moscovici: Nous ne sommes pas le gouvernement du matraquage fiscal.
Il a obtenu un délai à Bruxelles pour ramener les déficits à 3 %. Bruxelles est désormais son probable point de chute. Il pourrait être nommé commissaire européen. Le départ de C.Duflot, c'est elle qui l'a voulu, à cause de l'arrivée de M.Valls à Matignon. Elle quitte le ministère du Logement avec une réforme: l'encadrement des loyers. Enfin, d'autres ministres moins visibles ne sont pas retenus comme N.Bricq, V.Fourneyron, V.Lurel.
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