Centrale nucléaire de Tricastin : l'action des militants Greenpeace

Certains se sont enchaînés a la cuve du réacteur. Opération très médiatique pour dénoncer le manque de sécurité.

Deux banderoles déployées a l'aube dans la centrale du Tricastin, un des sites les plus sécurisés de France. Greenpeace vient d'atteindre son objectif. L'organisation a même projeté ses slogans sur les murs des réacteurs. Une opération minutieusement préparée. 29 militants de plusieurs nationalités répartis en 3 groupes. A 5 h ce matin ils franchissent les grilles à l'aide d'échelles puis cheminent dans le site pour atteindre des structures métalliques au pied des réacteurs.

Personne ne nous a vus ! L'argument : on a su que c'était Greepeace donc on a laisse passer, ça n'a pas de sens ! Il a fallu plus de 50 minutes pour qu'il y ait la première réaction.

Greenpeace veut ainsi dénoncer les failles du dispositif de sécurité. L'organisation écologiste veut faire fermer ce site juge dangereux. Mais pour EDF, l'opération n'est que médiatique, car les intrus n'ont pas atteint le coeur de la centrale.

Ce jeu ne prouve rien de plus que les fois précédentes, puisqu'aucune zone sensible n'a été atteinte.

Il a fallu plus de 7 heures pour que les 160 gendarmes mobilisés interpellent la totalité des militants. Tous sont en garde en vue. Le gouvernement envisage de renforcer les sanctions pénales pour mettre un terme à ce type d'opération.

On l'a vu sur la banderole, les militants ont directement interpelle François Hollande sur cette question de la sécurité.