Centrafrique : des tirs à Bangui

Le document sera soumis aux élus du conseil régional avant la signature du Premier ministre, la semaine prochaine.

Les salariés de La Redoute aussi en savent plus sur leur avenir.

Bangui semble en plein chaos. Des groupes armés sillonnent la capitale centrafricaine et on a entendu ce matin de fortes détonations. Il y a des morts, des blessés. Médecins sans Frontières le confirme.

A l'aube, des tirs d'armes automatiques dans plusieurs quartiers de Bangui. Des infiltrations de miliciens auraient été repérées. La rumeur fait le reste, chacun cherche vite un abri.

Ce matin on a été réveillés par des tirs. On s'interroge : qu'est-ce qu'il se passe.

La force africaine déjà sur place prend position sur quelques axes stratégiques. A Bangui vivent encore 500 ressortissants français. Ils sont inquiets.

Beaucoup de collègues m'ont téléphoné en disant que ça tirait partout. L'ambassade de France nous demande de ne pas sortir de chez nous. Car des pillages sont en cours.

Les tirs de ce matin ont fait de nombreux morts et des dizaines de blessés dont beaucoup d'enfants. 250 militaires français ont été déployés dans Bangui, à quelques heures du vote d'une résolution à l'Onu ouvrant la voie a l'intervention militaire française. 600 soldats français sont déployés à Bangui, 600 autres doivent arriver des contingents déployés au Tchad, au Cameroun et au Gabon. La mission de la France en Centrafrique sera de protéger les civils, de rétablir l'ordre et la sécurité, dans un pays livré au chaos. L'intervention devrait durer 6 mois et tenter, en urgence, de mettre fin aux massacres entre chrétiens et musulmans qui ont fait des centaines, voire des milliers, de victimes.