Cambodge et Bangladesh : révolte dans l'industrie textile
Lors de l'effondrement d'un immeuble d'usines textiles au Bangladesh, le monde avait découvert les petites mains de la mondialisation. Ces ouvriers payés quelques euros par mois, beaucoup moins qu'en Chine, qui travaillent dans des conditions parfois très dures. Depuis quelques jours, ces salariés sont en grève pour leurs salaires. Grève et révolte aussi au Cambodge, avec parfois des affrontements.
La colère ne cesse de gagner du terrain. Ces petites mains du textile manifestent pour de meilleures conditions de travail. Au centre de Phnom-Penh, la capitale du Cambodge, les forces de l'ordre ont du mal à contenir la manifestation. Des ONG ont dénoncé des violences policières, une femme a même été tuée, 5 personnes grièvement blessées. Cambodge mais aussi Bangladesh. Les gaz lacrymogènes répondent aux pierres des manifestants. Des centaines d'ouvriers ont quitté leurs ateliers. Ils dénoncent leurs salaires de misère, 28 euros par mois.
Comment on peut s'en sortir avec ce salaire.
Depuis quelques mois, les drames se succèdent. Ici, en avril, plus de 1.100 personnes ont été tuées dans l'effondrement de cette usine de confection. Des ateliers vétustes qui produisent à bas coût pour des marques occidentales. Au Bangladesh, 3.200 usines, tout le secteur textile, emploient 4 millions de personnes.
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