Bruxelles : l'Europe prise au dépourvu
Merci Alban. Pendant ce temps, je vous le disais, les dirigeants européens étaient réunis à Bruxelles. Ils ont été pris au dépourvu.
Les Européens avaient choisi de placer ce sommet d'urgence sous le signe de l'apaisement avec Moscou. A ce moment précis, ils se posent d'abord en médiateurs.
Qu'est-ce que nous recherchons ? Non pas à faire monter la tension! Mais au contraire ouvrir la voie du dialogue.
Le dialogue, les 28 y croient encore quand à 11h04 ils apprennent que le Parlement de Crimée demande le rattachement a la Russie après un référendum. Les dirigeants européens ne parlent que de cette partition annoncée. Pour eux, c'est une provocation. Pendant de longues heures, les tenants de la ligne dure vis-à-vis de Moscou s'opposent à leurs homologues plus conciliants. C'est alors que le Premier ministre ukrainien entre en scène. Il est 14h48. Il brandit la menace d'une riposte armée.
Le gouvernement ukrainien et l'armée ukrainienne sont prêts à protéger notre pays.
Le Conseil européen s'achève. A 17h39, des sanctions politiques sont annoncées.
La suspension des négociations sur les visas, la suspension des discussions sur l'accord de coopération entre l'Union européenne et la Russie et la suspension de la participation des travaux du G8.
Problème : aucune sanction économique n'est prise. L'Europe reste donc au niveau de la menace.
Ce soir les Européens semblent donc avoir été impressionnés par les menaces de leur grand voisin russe.
Autre réaction: celle de Barack Obama.
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