Brétigny-sur-Orge : rapport sur la catastrophe ferroviaire
Une pièce qui s'est en partie détachée puis retournée. Derrière l'éclisse, le rail était fissuré depuis plusieurs mois. La cassure n'était pas décelable lors des inspections visuelles. En revanche, ce qui était visible: l'absence d'un boulon sur l'éclisse. Or, cela n'a jamais été signalé. Un boulon manquant n'est pas considéré comme une urgence critique par la SNCF.
Il y a globalement au sein de la SNCF une moindre attention aux anomalies de boulons.
Ce sont donc les procédures et règles de surveillance des boulons que le rapport BEA met en cause. Une situation inimaginable pour les représentants des victimes.
Le BEA a dit que la boulonnerie n'avait jamais été une priorité. S'il faut attendre un accident pour réfléchir à la sécurité, ce n'est pas une approche acceptable.
En s'appuyant notamment sur ce rapport, l'enquête judiciaire en cours devra déterminer les responsabilités de la SNCF et de RFF dans la catastrophe qui a fait 7 morts. Les deux entreprises ont fait savoir qu'elles allaient clarifier leurs règles de surveillance.
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