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Brésil : l'attrait du bikini

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Article rédigé par franceinfo
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L'accessoire indispensable de l'été pour la plage : le bikini. Au Brésil, le maillot de bain a le vent en poupe. Il s'en écoule près de 300 millions par an.

Dans l'hémisphère Sud, pas de doute, l'hiver est doux. Les corps sont bronzés et vêtus d'un mythe : le bikini brésilien. A Rio, quartier d'Ipanema. Amanda Machado en a déjà acheté 6 depuis le début de l'année. Aujourd'hui, elle choisit le 7e.

Le must cette saison, c'est la collection animal, le rayé zèbre. Mais ce n'est pas l'imprimé qui est le plus important pour elle.

Je cherche les modèles les plus fins possibles pour ne pas laisser de marques sur la peau.

Dans son placard, Amanda Machado a une trentaine de bikinis, 150E pièce Elle est loin d'être une exception.

Les Brésiliennes achètent des bikinis toute l'année.

Au pied de la favela Santa-Marta à Rio se trouve l'un des temples du bikini brésilien. L'un des 100 ateliers de stylisme consacré à ce bout de tissu. Juliana Martins dessine deux collections par an. Pour elle, aucune confusion entre un maillot et un bikini.

La coupe brésilienne est étroite, elle laisse voir les fesses. Mais il faut que ce soit sexy pour montrer les formes, les mettre en valeur sans être vulgaire.

Malgré son nom de bikini brésilien, il dépasse frontières et classes sociales. 284 millions de pièces de la marque du Brésil écoulées chaque année. Tout est fabriqué à Rio, le prêt-à-porter comme le sur-mesure. L'industrie fonctionne comme de l'artisanat. Chaque maillot est assemble pièce par pièce dans de petits ateliers.

Ici, on coud les élastiques. On mobilise 6 machines pour un maillot. Ce sont de petits morceaux de tissu, c'est laborieux. Pour un vêtement classique, c'est souvent 2 machines seulement.

Au Brésil, on assure qu'il n'y a pas besoin d'avoir un corps de rêve pour porter un bikini.

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