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Brésil : dans le monde des télénovelas

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Article rédigé par franceinfo
France Télévisions

Cap sur le Brésil maintenant, dans les coulisses de l'une des plus grosses machines de divertissement du monde. Après Hollywood aux Etats-Unis, après Bollywood en Inde, bienvenue dans le monde des télénovelas. Des séries télévisées très populaires, produites à la chaîne, et qui se vendent dans le monde entier.

Des histoires d'amour déchirantes. Des guerres de clans entre familles fortunées. Voilà la recette du succès des télénovelas, les séries brésiliennes suivies dans le monde par plus de 200 millions de téléspectateurs. Tout commence à quelques kilomètres de Rio, dans le Hollywood brésilien. Iracema Paternostro sera notre guide.

A gauche, la fabrique à décors. La fabrique des costumes. C'est une ville.

165 ha au milieu de la forêt, joyau de l'empire brésilien.

Je vais mettre la voiture ici.

Chaque année, près de 30 télénovelas sont fabriquées ici, du sol au plafond.

On a une capacité de production d'environ 4.000 m2 de décors/mois.

Une cité en Toscane, une ville en Turquie, vous faites.

Oui, on fait tout, là.

Voilà ce que ça donne. Un village brésilien reconstitué. On y joue une série fantastique. "Saramandaia": un Roméo et Juliette avec des clowns, des vampires, etc. Rien n'est impossible dans les télénovelas, selon la productrice.

Ici, on a construit cet immeuble qui fait 6 m de haut. On jurerait qu'il est vrai, faut faire attention, c'est du bois.

Une scène se tourne dans un des quatre studios.

Silence. Attention. Action.

Cette nouvelle série est une des trois télénovelas diffusées quotidiennement sur la Globo. Le premier épisode a attiré plus de 40 millions de Brésiliens. Débora Bloch est une des actrices les plus populaires au Brésil. Elle joue une ancienne prostituée tombée sous le charme d'un vampire.

C'est quoi le secret.

C'est le principal divertissement du peuple. Même dans les favelas, où les gens n'ont pas de frigo, ils ont une télé.

Budget par épisode: plus de 300.000 E, 3 fois plus qu'une série française. Ici, 40 couturières créent les costumes les plus fous. Iracema Paternostro nous montre le département effets spéciaux. Voici un accessoire indispensable des télénovelas.

Elle va casser le vase. 1,2,3. C'est très fragile. Ça ne blesse pas, c'est une résine.

Les Brésiliens s'énervent beaucoup dans les séries.

Oui, ça c'est sûr, ils crient et cassent des verres.

La dernière série à succès a été vendue dans plus de 100 pays, dont la France. Le loup-garou de la télénovela "Saramandaia" arrivera très bientôt.

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