Bourgogne : une cabine de télémédecine pour lutter contre les déserts médicaux
Une avancée pour lutter contre les déserts médicaux. La première cabine de télémédecine a été installée en France, dans une maison de retraite de Cluny, en Bourgogne. Au moindre symptôme, le généraliste n'a plus besoin de se déplacer. Il peut contrôler la tension ou la température à distance. C'est rassurant aussi pour les pensionnaires.
Taille, poids, tension, pression artérielle, température, voici quelques-uns des paramètres vitaux que celle cabine de télémédecine peut enregistrer. Son accès est gratuit. Alice habite à Cluny, c'est la première fois qu'elle l'utilise, avec l'aide du directeur de la maison de retraite.
On n'est pas habitué à des machines comme ça. On va chez le docteur, on n'à se laisser faire.
Le but n'est pas de remplacer le médecin. Cette cabine donnera des informations complémentaires au médecin traitant.
Cette télécabine a coûté 60.000 E. Elle ne permet pas encore la téléconsultation, comme celle présentée l'an dernier au Salon des nouvelles technologies de Las Vegas, où le médecin parle directement à son patient via une caméra.
On va d'abord regarder votre oeil. Fixez la caméra devant.
L'idée serait, à terme, d'améliorer le suivi du patient, et de pallier le manque de médecins dans certaines zones.
C'est de pouvoir assurer un premier diagnostic, ou une consultation médicale la nuit ou le week-end, dans des zones où il n'y a pas de médecin de garde.
Difficile de chiffrer les futures économies pour la Sécurité sociale. La télémédecine est surtout une révolution technologique.
Ça va éviter les déserts médicaux. A dépenses égales, on traite plus de gens, et mieux éventuellement. C'est un gain d'efficacité, d'efficience, de performance, plutôt qu'une économie nette.
Ce docteur est médecin généraliste. Il effectue une trentaine de consultations par jour, et de nombreuses visites à domicile. La télécabine ne le convainc pas.
Nos journées sont déjà bien remplies, et si en plus, il faut trouver le temps de répondre aux gens et interpréter, sans pouvoir les examiner derrière. Et si ça termine avec une visite supplémentaire en fin de journée.
s'il faut encore former les médecins, l'usage du numérique ne cesse de gagner du terrain On peut soigner le diabète avec son smartphone.
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