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Biarritz : les stars au casino

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Article rédigé par franceinfo
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C'est une institution depuis la fin des années 20 : le casino de Biarritz a vu passer les stars du monde entier. Les jeans ont remplacé les robes du soir mais le lieu attire toujours. Recette annuelle : 20 millions d'euros.

Biarritz se réveille à peine. A quelques mètres sur la terrasse du casino, on s'active. Tous les matins, Bruno Chauvin, le directeur, passe en revue ses troupes.

Bonjour, Thierry, ça va ? Bonjour Céline, hier, en entrées ça a donné quoi.

2.152 entrées.

Sous sa surveillance, 4.500 m2 de jeux.

On est dans la salle des machines à sous, le poumon du casino. Un poumon surtout économique et de fréquentation du casino aussi. C'est un endroit qui vit pratiquement 24/24h.

Ici, l'argent ne dort jamais, Bruno Eucher non plus d'ailleurs.

Bonjour.

La machine ne marche pas. On va regarder ça. Faudrait quelqu'un avec moi.

L'été, dès le matin, c'est deux fois plus de monde, deux fois plus de problèmes à gérer. Ces clients, des retraités qu'il faut dorloter.

Ce sont des habitués qu'on connaît, on va les voir régulièrement, pour voir si tout se passe bien, pour leur confort.

Et là tout se passe bien.

Oui.

Ça se passe plutôt bien pour ces deux amies de Bordeaux.

A quoi vous jouez là.

Aux machines.

On y va pas souvent mais à chaque fois on repart bien ! Le casino faut que ça reste un jeu et pas une addiction.

C'est pour ça que j'ai droit à un café.

Un café dans la main et 480 euros dans les poches. A la caisse, c'est le jackpot.

40,60,80, 100. Et voilà 480 mesdames.

Ça fait très plaisir d'autant qu'il y a une fête dans la famille.

Pour Sylvie c'est le même bruit depuis 13 ans.

On s'habitue, quand c'est calme ça nous inquiète.

Sous sa surveillance, un trésor.

Y'en a qui ont pas mal d'argent, mais on ne peut pas dire.

On va se faire un resto ce soir.

52,56 messieurs.

Merci.

Il trône sur la grande plage de Biarritz depuis 1929.

Sur la plage, les plaisirs et les jeux.

Edith Piaf, Yves Montand, le tout Paris s'y presse en tenue de gala. Mais aujourd'hui, c'est en tongs que Fabrice s'y rend.

On est dans les sous-sols du casino, c'est les entrailles.

Pour ce croupier, la tenue de plage n'ira pas plus loin.

Il y a une tradition de la classe à la française, le costume. Surtout que c'est une des plus belles salles d'Europe.

20h30, Fabrice ouvre les tables sous surveillance.

2.000, 3.000, 5.000, 15.000 et 40.000 euros de mises, bonsoir.

Le soir, place aux jeunes.

C'est facile de tricher.

Impossible, y'a des caméras partout. Avant, ça pouvait arriver, un moment d'inatention du croupier. Maintenant ça peut amener de gros problèmes pour la personne.

Au dessus de sa tête une vingtaine de caméras de surveillance qui vont avoir du travail ce soir. En bas, le chef de la sécurité est aux aguets.

On vérifie que les gens sont en tenues correctes. Après, on vérifie à l'intérieur si ils sont interdit de jeux.

Il n'y a pas eu de braquage ici.

Non jamais, enfin pour l'instant.

Sécurité maximum, salle de contrôle, coffre-fort.

Là vous ne pouvez pas accéder, c'est top secret.

Les 20 millions de recettes annuelles sont bien gardés. Les projecteurs s'éteignent pour laisser intacte la magie du casino de Biarritz.

Les Schtroumpfs débarquent à Paris, après le succès planétaire du premier volet.

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