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Belgique : des étudiants français trop nombreux

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Article rédigé par franceinfo
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La rentrée universitaire en Belgique voit, comme chaque année, affluer des milliers de Français. Contrairement à la France, il n'y a ni concours ni numerus closus pour être admis dans les filières médicales et paramédicales. La Belgique souhaite, aujourd'hui, en limiter l'accès aux étrangers.

Levez votre main, les étudiants qui viennent de France.

Dans certains amphis du royaume, les Français représentent l'immense majorité des étudiants. Les autorités belges ont eu beau limiter leur nombre à 1/3, nos compatriotes se bousculent pour s'inscrire.

Il y a 107 places, on attend 400 personnes.

Cette année, les Français seront inscrits après tirage au sort. C'est la même invasion dans toute la Belgique francophone. A Tournai, cette école de kiné est prise d'assaut par les Français.

Lille. Marseille.

Sud de la France.

La Belgique fait rêver les étudiants français. Ils sont aujourd'hui plus de 20.000, surtout en médecine et dans les filières paramédicales. Il n'y a ni numerus closus ni concours d'entrée. Une aubaine pour ceux qui ne trouvent pas de place en France.

On passe par la fac de médecine, on fait l'année complète. A la fin de l'année, on est sanctionné suivant le classement. Pour les écoles privées de kiné, il faut passer le concours.

Cet afflux pose problème aux universités belges.

Il y a des gens très motivés qui ne trouvent pas de place chez nous. La place est prise par des Marseillais par ex. Ça amène toute une série de difficultés.

Cette année, c'est par internet que les candidats apprendront s'ils ont décroché le précieux sésame. Une nouvelle procédure pour éviter ces séances traumatisantes de tirage au sort public. Et surtout pour ne plus voir la colère des Français non retenus. Si les autorités belges se disent heureuses d'accueillir des Français, leur priorité est de garder suffisamment de places pour les Belges. Elles souhaiteraient que la France participe fiancièrement aux études de nos compatriotes.

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