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Beauce : contre les détrousseurs d'éoliennes

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Article rédigé par franceinfo
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Ils ne provenaient pas des boîtes noires de l'avion, qui restent toujours introuvables. Les recherches vont reprendre dans la zone sud l'océan Indien.

Les voleurs de métaux, apparemment bien organisés, pénètrent par effraction dans les éoliennes, et escaladent jusqu'en haut sommet de la structure à près de 80 m de haut. Ils sont à la recherche de câbles qu'ils revendent ensuite. Le phénomène se multiplie ces derniers temps. Pour en venir à bout, on emploie les grands moyens.

Voici le nouveau terrain des voleurs de métaux : la Beauce, ses champs et ses éoliennes, loin de toute présence humaine.

Ici, les malfaiteurs ont réussi à ouvrir la porte, malgré le fait qu'elle soit costaud.

Puis ils ont sectionné les câbles le long des parois. Jusqu'à 2 km de câbles, soit une tonne de cuivre dans une éolienne, qui se revend en moyenne 4.500 euros. Contre ces vols, la gendarmerie d'Eure-et-Loir se déploie. Un à deux soirs par semaine, opération de surveillance accrue, survol en hélicoptère, patrouilles au sol. Les gendarmes contrôlent jusqu'à 170 éoliennes dans le département.

Les agriculteurs travaillent parfois la nuit, ça nous aide énormément. Ils font remonter l'information en cas de comportement suspect.

La nuit, les gendarmes se postent au pied des éoliennes.

On peut mettre une surveillance avec une ou plusieurs unités. Et on tient l'observation et le renseignement plusieurs heures.

Jumelles de vision nocturne pour contrer des malfaiteurs entraînés, qui dévalisent une éolienne en 15 minutes, malgré les risques d'électrocution.

C'est une délinquance organisée, spécialisée dans le vol de métaux. Elle écume dans un rayon de 300 km autour de Paris.

Une vingtaine d'éoliennes ont été cambriolées en France. En Eure-et-Loir, la surveillance est dissuasive : depuis deux mois, plus aucune tentative de vol.

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