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Baux-de-Provence : des carrières de calcaire uniques en France

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Article rédigé par franceinfo
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Direction maintenant l'un des plus jolis villages de France, Les Baux-de-Provence, et son site unique de carrières de calcaire. Des galeries de pierre qui pendant tout l'été vont exposer 100 ans de peinture viennoise. Un lieu magique qui revisite en lumière l'histoire de l'art.

Au pied de la cité des Baux-de-Provence se trouvent les anciennes carrières du Val d'Enfer. De 1850 à 1935, l'homme a extrait de ces parois des blocs de calcaire blanc. A l'intérieur, dans l'obscurité, restent des piliers de pierre brute, hauts de 6 à 16 mètres. Soudain, les parois s'habillent de lumière pour nous plonger dans la Vienne impériale du XIXe siècle. Un voyage dans le temps à la rencontre des peintres de la Sécession. Ce mouvement artistique, initié par Gustave Klimt, l'auteur du fameux baiser, a ouvert la voie à la peinture moderne.

Ce que nous souhaitons d'abord, c'est une émotion du spectateur. On est dans un lieu qui a une âme et on souhaite y faire un spectacle, qui par ses images et sa musique, a une âme. Le visiteur peut se mettre où il veut, chercher la perspective qu'il veut, il y a une vraie magie et une vraie conniven qui est vécu qui est proposé et ce qui est vécu et ressenti.

Chaque projection dure 35 minutes, mais les spectateurs peuvent vagabonder aussi longtemps qu'ils le souhaitent, pour faire durer l'éphémère. Ce musée de l'illusion abrite quelque 3.000 oeuvres, sans commentaire ni sous-titre, pour une expérience purement sensorielle.

On a l'impression qu'on est sur un bateau. On a l'impression de tourner. D'être dans un monde un peu irréel, c'est magnifique.

Ça fait une impression comme si on volait au milieu des différentes images qui passent.

Il a fallu 2 ans de travail pour créer un dialogue entre les musiques de Wagner, Puccini et Beethoven, et les images qui épousent toutes les surfaces de cette galerie de pierres. Au plafond, une centaine de vidéoprojecteurs invisibles, pilotés par ordinateur, qui diffusent les tableaux numérisés. Cette technologie, nous n'avons pas été autorisés à la filmer. Sans doute pour préserver la magie de cette pluie de sons et d'images, qui efface les couloirs du temps.

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