Bangui : contrôles dans les quartiers
feux, 6H ce matin. Les soldats français commencent leur mission, désarmer les milices. Sur tous les grands axes, elles se sont volatilisées pendant la nuit.
Tous les gens qui sont dehors, on a pour mission de les arrêter. Est-ce que vous avez des armes.
Non.
Vous pouvez ouvrir le coffre.
Chaque voiture est vérifiée, le conducteur ne s'offusque pas.
C'est normal, pas de problème. On doit ramener la paix.
Sur les bas-côtés, les habitants préfèrent une fouille plus complète.
Il faudrait tater les gens, ils peuvent porter des pistolets.
Plus loin, dans ce quartier mixte, chrétiens et musulmans. Les contrôles ici sont plus strictes. Ils trouvent un couteau. Un militaire français pose des questions en arabe. Il y a des Tchadiens et des Soudanais parmi les ex-rebelles de la Séléka. Ils se fondent aujourd'hui dans la population. A côté, sous un bâtiment, les militaires français font le décompte des prises de la matinée.
Nous avons des armes, des machettes le fameux couteau. Il y a des armes de petits calibres. On a aussi des armes plus récentes. Il y aussi des armements collectifs. La population est derrière nous pour l'instant.
Comment cette opération de désarmement peut-elle se dérouler? Est-ce risqué pour les soldats français ? Peut-elle se prolonger dans la durée ? Pour le savoir, nous retrouvons Gérard Grizbec en direct. Bonjour. Il y a eu des échanges de tirs en fin de matinée, à Bangui, entre les soldats français et certaines milices.
Gérard Grizbec: Depuis ce matin, il y a des échanges de coups de feu entre l'armée française et des miliciens en armes. Ça se passé à la périphérie dé la villé, sur la route dé l'aéroport. Dans un premier temps, ils ont réussi à désarmer quelques miliciens. Puis il y a eu ces échanges Actuellement, les soldats français sont descendus de leurs blindés. Ils sont à pied dans le quartier et recherchent ces hommes. Ce n'est pas une surprise, l'armée française nous avait dit: à partir de ce matin, on va désarmer ces miliciens. La seule façon sera de leur tirer dessus.
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