Bangui : calme précaire
Avant 2015.
En duplex de Bangui, on retrouve Gérard Grizbec. Quelle est l'atmosphère ce soir dans la capitale.
Gérard Grizbec : Il règne sur Bangui un calme plus ou moins précaire. C'est le couvre-feu depuis 18H, et il n'y a personne derrière moi. On entend parfois des passages d'hélicoptères. On a ressenti aujourd'hui quelques manifestations antifrançaises, des grognements, des protestations, sans doute apres la déclaration de François Hollande hier qui disait clairement que le président Djotodia devait partir, ce qui est d'ailleurs dans la résolution des Nations unies. C'est vrai que l'homme est largement responsable du chaos actuel. Sur le plan militaire, on peut penser qu'a partir de demain, les choses risquent de s'aggraver, car les militaires français rencontrent dans chaque rue des hommes en armes, plus ou moins identifiables.
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