Baccalauréat : la popularité de Jean-Michel Blanquer mise à mal
Jean-Michel Blanquer a été hué lundi 8 juillet près de Bordeaux (Gironde) par une centaine de professeurs manifestant contre la réforme du bac. Le bras de fer se poursuit.
Les professeurs grévistes ne pardonnent pas au ministre de l'Éducation nationale d'être passé au-dessus de leur mouvement en compensant la grève des corrections par la prise en compte du contrôle continu. En faisant cela, Jean-Michel Blanquer ne fait qu'anticiper sa réforme qui introduit le contrôle continu dans les épreuves du bac. Comme à chaque fois qu'il a été confronté à la colère des professeurs, il a minimisé la portée du mouvement.
En première ligne
En 2009, Jean-Michel Blanquer travaillait dans l'ombre de Luc Chatel. Aujourd'hui, il est en première ligne. Mais dimanche, il a reçu le renfort d'Emmanuel Macron qui a condamné la "prise d'otage" des élèves par les profs en grève. Après la pause estivale, les enseignants vont l'attendre au tournant. La victime collatérale de ce conflit pourrait être le bac lui-même. On l'entend de plus en plus, le bac 2019 sera le même que celui de 1968, autrement dit il ne vaudra rien.
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