Dans un courrier envoyé aux enseignants, jeudi 21 janvier, le ministre de l'Education, Jean-Michel Blanquer, a annoncé que les épreuves de spécialité du bac 2021 allaient être annulées et évaluées en contrôle continu. 740 000 élèves de terminale sont concernés. "Les syndicats n'ont pas été concertés et le corps professoral non plus. Cette annonce est lâchée comme ça, on l'a appris en même temps que tout le monde", déplore Sacha Halgand, lycéen à Mantes-la-Jolie (Yvelines) et président de la FIDL, dans le journal de 23 Heures de franceinfo.Annonce trop tardive"C'est un peu paradoxal parce que, depuis le début de l'année, on est en cours de spécialité comme si on allait passer les épreuves en mars. Le problème est qu'on nous prévient un mois avant ces épreuves qu'elles n'auront finalement pas lieu (...) On trouve que c'est une mesure qui est annoncée beaucoup trop tardivement, parce qu'on doit maintenant se préparer pour le grand oral, maintenir une bonne moyenne et se préparer pour l'épreuve de philosophie qui aura lieu en juin", ajoute Sacha Halgand.