Découverte : l'aven d'Orgnac, une des plus belles grottes en Europe
L'aven d'Orgnac (Ardèche) est l'une des plus belles grottes d'Europe. Classé Grand site de France depuis 2004, il descend jusqu'à 121 m sous terre. Hiver comme été, la température dans la grotte est de 11 degrés. On descend par un escalier, on remonte par un ascenseur pour rejoindre la Cité de la préhistoire, qui vient d'être inaugurée.
Descendre dans l'aven d'Orgnac, plonger dans les couloirs du temps. 700 marches, puis une cathédrale souterraine qui a mis 100 millions d'années à se former.
On est à l'entrée de la grotte, on voit l'entrée naturelle, l'aven. L'aven est un puits naturel de 50 m, franchi le 19 août 1935.
Le spéléologue Robert de Joly fut le premier à descendre, avec une échelle de corde, guidé par les villageois. Ce fut un coup de foudre. Il y laissa d'ailleurs son coeur, qui repose dans cette urne. Il faut des siècles pour voir pousser ces arbres de calcaire.
La croissance des concrétions est de l'ordre de 1 cm tous les 100 ans. Le diamètre des stalagmites varie suivant le hauteur des plafonds. Plus il est haut, plus la goutte d'eau va vite et s'écrase.
Piles d'assiettes, palmier, pomme de pin, draperies, buffet d'orgue. Des bijoux géologiques formés par le travail des gouttes. Difficile d'accès, cette caverne n'aurait pas été utilisée par les hommes préhistoriques. On n'y a retrouvé que des restes d'animaux. La grotte a été creusée par une rivière souterraine.
On ne connaît pas 1/10e de la cavité. A chaque extrémité de la grotte, il y a des encombrements empêchant d'accéder au reste de la grotte.
A la sortie, la nouvelle Cité de la préhistoire permet de comprendre comment vivaient nos ancêtres les Ardéchois. La région compte plus de dolmens que la Bretagne et pres de 3.500 grottes où on a trouvé des ossements et des objets.
Nous conservons plus de 1300 sites archéologiques. Et nous n'avons pas fini de rassembler ces collections issues de plus d'un siècle de recherches.
Avec ce musée, la région espère attirer de nouveaux touristes.
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