Cet article date de plus d'onze ans.

Attentat de Londres : le passé des deux suspects

Publié
vidéo : 40min
Ce replay n'est plus disponible.
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions

On la retrouvera tout à l'heure. Voilà pour les titres. Toute l'actualité aujourd'hui a Paris, c'est avec Julian Bugier. On se retrouve à Cannes tout à l'heure. Bonsoir Julian, c'est à vous.

Après deux jours devant les juges.

De nouvelles révélations en Grande-Bretagne après l'horrible assassinat d'un soldat a Londres, en plein rue. Le pays s'interroge sur le profil des deux tueurs car on apprend aujourd'hui qu'ils étaient sous surveillance et connus des milieux islamistes. Alors qui sont-ils.

Les enquêteurs ont commence à fouiller le passe des 2 suspects. Ils veulent connaître leurs motivations, leurs fréquentations. Qu'est-ce qui a conduit Michael Adebolajo et Michael Adebolawe à basculer dans le fanatisme à 28 et 22 ans ? Britanniques d'origine nigérianne, ils ont suivi des études à Londres, jusqu'à l'université pour l'un d'eux.

Je me souviens de quelqu'un de très gentil, malgré sa carrure imposante, très doux et intelligent.

lssus de familles chrétiennes, tous deux se convertissent a l'islam a 15 ans et pratiquent modérément. Peu à peu, Adebolajo se radicalise. Il devient un des membres d‘Al Mouhadjiroun, qui prône l'adoption de la charia On le voit brandissant une pancarte dénonçant "une croisade contre les musulmans". Adebolajo n'est jamais loin d'une figure de l'islamisme, Anjem Choudary. Les renseignements surveillent ces militants qui ne se cachent pas. En Angleterre, Choudary tient un discours de haine, à l'opposé des propos d'apaisement défendus par la communauté musulmane.

Nous ne savons pas qui ils sont, ni où ils ont appris l'islam. Nous ne savons même pas quelle est vraiment leur religion. Ces fanatiques ont porte atteinte a la paix dans notre communauté.

Aujourd‘hui encore des dizaines d‘anonymes ont voulu témoigner leur sympathie au militaire mort avant-hier.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.