Énergie : le Muséum d'histoire naturelle tente de limiter la facture, malgré une consommation de gaz et d'électricité très importante
Baisser le chauffage, réduire sa consommation de gaz ou d'électricité... Pour certains établissements, il s'agit d'un vrai casse-tête. Même les lieux de loisirs sont concernés, comme le Muséum d'Histoire naturelle de Paris.
Avec ses 17 mètres de hauteur, la grande serre du Muséum d'Histoire naturelle de Paris abrite des plantes et des espèces d'animaux sous 26 degrés, été comme hiver. L'eau doit aussi être chauffée pour les lamantins, les lampes UV allumées pour les iguanes. Résultat : la serre est un gouffre énergétique. Elle représente ainsi un tiers de la consommation électrique et 40% de la consommation en gaz du Parc zoologique.
Une température trop basse ferait souffrir des espèces
"Nous avons les aérothermes, qui est un système de chauffage au gaz, les déstratificateurs, qui permettent de faire descendre la chaleur et de la répartir équitablement sur l'ensemble de la serre, et différents équipements de traitement d'eau, pour les bassins, qui consomment de l'électricité", détaille Pierre-Yves Bureau, directeur du Parc zoologique de Paris. La serre tropicale ne pourra pas descendre en dessous de 18°C cet hiver, car une température trop basse pourrait faire souffrir de nombreuses espèces. Le Muséum tente malgré tout de limiter la facture. Selon la direction du musée, 53% de la consommation d'énergie des serres provient du recyclage des déchets verts et ménagers.
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