Maltraitance animale : un "appel de détresse" est lancé par le Conseil national de la protection animale face au manque de financement

Loïc Dombreval se désespère mercredi, sur France Bleu, du manque de subvention de son association qui a créé un numéro unique, le 3677, pour signaler tous les cas de maltraitance animale, lancé en juin 2024.
Article rédigé par franceinfo - avec France Bleu
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Loïc Dombreval, président du Conseil national de la protection animale, en 2021. Illustration. (FRAN?OIS VIGNOLA / MAXPPP)

"On n'a aucune subvention de l'Etat, on a 0 euro du gouvernement, c'est un scandale", s'emporte sur France Bleu mercredi 28 août Loïc Dombreval, le président du Conseil national de la protection animale, une association qui a créé un numéro unique, le 3677, pour signaler tous les cas de maltraitance animale, lancé en juin 2024.

Depuis le lancement, "ça se passe très bien, mais c'est très compliqué", rapporte l'ancien député et médecin vétérinaire. "On a énormément d'appels qui nous permettent de sauver des animaux", détaille-t-il, avec près de 5 000 appels au mois de juillet et 4 000 au mois d'août, pour "une trentaine" de sauvetages au final, essentiellement des chiens battus ou oubliés dans des voitures en plein soleil.

"On pourrait sauver beaucoup plus de vies animales avec plus de répondants pour les appels téléphoniques", regrette-t-il. "On est confrontés à un problème financier, car ce ne sont pas des bénévoles, et on doit donc faire des choix et sélectionner les cas les plus urgents", explique le vétérinaire.

"On n'a pas un rond"

Il lance donc un "appel de détresse" aux "entreprises, aux particuliers, aux entreprises, aux mécènes". "Je les supplie de nous aider", lance-t-il. "On a aucune subvention de l'État, on a 0 euro du gouvernement, c'est un scandale", lance l'ancien député LREM des Alpes-Maritimes. "On a beau s'appeler Conseil national de la protection animale, on ne dépend pas de l'Etat, on est une association de loi 1901 comme les autres", rappelle-t-il.  "On facilite la vie des gendarmes, des policiers et des associations qui le souhaitent et on n'a pas un rond", se désole-t-il. 

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