: Vidéo Les habitudes alimentaires des baleines à bosse révélées par des caméras fixées sur leur peau
Les chercheurs pourraient ainsi comprendre comment ces mammifères s'adaptent à l'évolution de la population de krill liée au réchauffement climatique
Des chercheurs australiens et américains étudiant l'impact du recul des glaces en Antarctique sur les cétacés ont fixé des caméras et des balises sur le dos des baleines à bosse dans le détroit de Gerlache. Le but ? Comprendre les comportements alimentaires des animaux sous l'eau, explique la Division antarctique d'Australie (AAD) (en anglais), mardi 11 avril.
"Approfondir nos connaissances sur le lieu où les baleines se nourrissent, la fréquence de leurs repas, où elles vont, où elles se reposent nous permettra d'informer les décideurs sur les programmes de protection", a indiqué Ari Friedlaender, un spécialiste des cétacés à l'université de l'Oregon.
Ces informations doivent notamment permettre d'observer l'alimentation en krill des cétacés. Les chercheurs pourraient ainsi comprendre comment les baleines s'adaptent à l'évolution de la population de krill liée au réchauffement climatique ou à l'impact de l'acidification des océans.
Montrer l'impact du changement climatique
Les caméras restent accrochées sur le dos des baleines au moyen d'une ventouse pendant 24 à 48 heures, avant de se détacher, d'être repêchées et réutilisées. "Nous avons pu observer que les baleines passent une bonne partie de la journée à socialiser et à se reposer et s'alimentent principalement le soir et la nuit", explique Ari Friedlaender.
L'ONG WWF Australie, qui a participé au financement des caméras, a précisé que le but de ces recherches était aussi de rendre les habitats plus résilients. Elles doivent permettre de montrer l'impact du changement climatique ou de la surpêche du krill. Les chercheurs ont également accroché sur le dos de baleines de Minke des traceurs qui doivent permettre de mieux comprendre le comportement alimentaire de ces mammifères, plus petits que les baleines à bosse.
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