Foie gras : deux vidéos choc de l'association L214 révèlent la souffrance des canards
L'association de protection des animaux L214 a diffusé deux vidéos clandestines montrant la mutilation, l'insémination et la mise à mort des canards dans les couvoirs.
Alors que de nombreux Français s'apprêtent à aller acheter leur foie gras pour le réveillon de Noël, l'association de protection L214 diffuse, lundi 21 décembre, deux vidéos montrant la cruauté de l'élevage industriel de canards.
Les mâles mutilés, les femelles broyées
Tournées clandestinement, ces images révèlent la violence de certaines pratiques, comme "l'épointage", qui consiste à couper l'extrémité des becs des canetons mâles pour éviter que les animaux ne se blessent dans les élevages intensifs. Pour ça, les têtes des canetons sont placées sur un carrousel, alors que des lames, chauffées à blanc, viennent leur sectionner le bec.
Attention : le contenu de la vidéo est violent et peut choquer.
Cette vidéo, tournée dans un couvoir des Pays de la Loire selon la pétition mise en ligne par l'association, montre aussi le processus de mise à mort des femelles. "Le foie des femelles, en fin de compte, il est trop petit, explique une employée de l'élevage dans la vidéo. Ce n'est pas avantageux." Ces dernières sont alors jetées dans un grand entonnoir où elles sont broyées.
La vidéo montre que la machine est parfois défaillante et que certains canetons sont toujours vivants lorsqu'ils arrivent dans la broyeuse. Chaque jour, ce sont entre 6 000 et 7 000 animaux qui passent par cet appareil, note l'association.
Des canes inséminées de force
L'association, qui avait déjà révélé la cruauté des conditions de mise à mort des animaux dans l'abattoir d'Alès (Gard), a publié une seconde vidéo montrant les conditions de reproduction des canards.
"Les canes sont immobilisées et inséminées de force. Quant aux canards mâles dont on prélève la semence, ils sont enfermés dans des cages minuscules", indique l'association, qui précise que ces images ont été tournées dans un élevage du Sud-Est.
Attention : le contenu de la vidéo est violent et peut choquer.
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