Pour réaliser leur étude, les chercheurs ont sélectionné 35 régions dans le monde hébergeant 80 000 espèces végétales et animales. Ils ont ensuite élaboré trois scénarios en fonction de l'ampleur du réchauffement climatique attendu dans les 60 ans prochaines années. Un scénario optimiste avec seulement +2 degrés d'augmentation, un réaliste basé sur une hausse de +3,2 degrés, et une alarmiste avec +4,5 degrés. "Dans le meilleur des cas, 25% des espèces qui vivent aujourd'hui disparaissent. Dans le pire des scénarios testés [...], c'est la moitié des espèces qui disparaissent", alerte Pascal Cantin, directeur général du WWF France.Un défi lancé aux signataires de la COP21En Amazonie, une hausse de +2 degrés entraînerait la disparition d'un tiers des espèces, et de deux tiers dans le pire des scénarios. Plus proche de nous, en Méditerranée, une espèce sur deux est menacée si le réchauffement atteint +4,5 degrés d'ici 2080. Cette étude en forme de signal d'alarme est un défi lancé aux nations : celui de respecter les engagements pris à la COP 21 à Paris de limiter le réchauffement climatique. Une condition nécessaire à la survie d'une partie de l'humanité.