Enfermé, chassé, libéré, vénéré… Si j’étais un dauphin, comment cela se passerait-il d’un pays à un autre ?
En France, le conseil d’état a validé le 1er août l’interdiction de l’importation et de la reproduction des orques et des dauphins, c’est la fin programmée pour les parcs aquatiques…
Dans de nombreux pays et notamment d’Europe comme en France, les delphinariums continuent d’exister.
Les dauphins sont enfermés dans ces espaces clos et figurent d’attraction : des enfants défilent pour venir le caresser et poser avec lui.
« La captivité est entièrement inadaptée à ces animaux » pour Julie Labille.
Ils ont besoin d’espace, de profondeur pour pouvoir se mettre à l’abri du soleil et se dégourdir. En captivité, ils vivent moins longtemps.
Dans 12 autres pays d’Europe, les lois se sont durcies et les dauphins ont été libérés.
De l’autre côté du globe, au Japon, la baie de Taiji est vue comme « la baie de la honte ». Si j’étais un dauphin : je serais pourchassé, capturé, tué, vendu et mangé.
Heureusement, si j’étais un dauphin je trouverais du respect en Inde où j’ai été reconnu en 2013 comme une personne avec des droits, qui doit rester dans son environnement naturel.
Si j’étais un Dauphin, je ferais partie des légendes néo-zélandaises. Décrit comme un esprit de l’eau ou « Taniwha ». Chez les kiwis, je serais vénéré.
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