Côtes d'Armor : un "tueur en série" abat une centaine de lapins domestiques
L'individu agirait toujours selon le même mode opératoire en s'introduisant dans des propriétés, parfois en plein jour.
Qui peut vouloir s'en prendre à des lapins ? Une enquête judiciaire a été ouverte par la gendarmerie des Côtes-d'Armor pour retrouver l'auteur d'une "série d'actes de cruauté contre des lapins domestiques" commis ces derniers mois dans quatre communes du département, ont fait savoir les gendarmes, jeudi 25 octobre. L'individu agirait toujours selon le même mode opératoire en s'introduisant dans des propriétés, parfois en plein jour. Les lapins sont ensuite frappés et laissés au sol.
La plupart des lapins ont été tués à Minihy-Tréguier (1 320 habitants), selon la gendarmerie. Des faits reliés à la même affaire ont aussi été commis dans trois communes limitrophes, à Langoat, La Roche-Derrien et Coatreven. "Nous sommes tous préoccupés, cela crée une certaine psychose sur le territoire", affirme le maire de Minihy-Tréguier, Jean-Yves Fenvarc'h (SE). "On n'a pas du tout l'idée de qui pourrait se faire l'auteur d'actes pareils (...) Les victimes sont souvent des retraités qui ont un potager, des clapiers, des poules. C'est leur passion, leur dada qui est touché, c'est désolant."
Le dernier fait remonte à mardi. "L'individu aurait profité de l'absence de propriétaires partis faire des courses. A leur retour, ils ont découvert cinq lapins qui gisaient devant leur clapier. Je suppose que quelqu'un les épiait avant leur départ", rapporte le maire. La gendarmerie a lancé un appel à témoins concernant une "série d'actes de cruauté contre des lapins domestiques" sur Facebook. "On déplore à ce jour 15 faits, une centaine d'animaux abattus, chez 10 propriétaires différents", précise le message.
Pour le moment, les enquêteurs disposeraient de très peu d'indices. "Une personne portant un imperméable et coiffée d'un chapeau" a été brièvement surprise dans un jardin avant de s'enfuir, selon le maire.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.